Nous avons déménagé ce site!

Un rappel pour vous toutes et tous qui cherchez Roue de Médecine.

Nous sommes maintenant sur : rouedemedecine.ca

Au plaisir de vous retrouver sur ce nouveau site professionnel et plus facile à naviguer

Nadeije Athlan, Tisserande-De-Rêve.

Le vent du 20 Février 2023

Bonjour à toutes et à tous! Si vous avez envie d’en entendre plus sur le vent qui rentre aujourd’hui, je vous invite à l’entrevue « live » avec Nathalie Limauge qui aura lieu à 13h, heure du Québec. Si vous ne pouvez être là, un lien sera publié plus tard pour que vous puissiez l’écouter en différé. Le vent sera publié ensuite par écrit sur ma page habituelle des vents. Au plaisir de vous y voir!

Pour vous joindre au live c’est: https://www.youtube.com/live/5AquWkztWzA?feature=share

Nouvelle lune de Janvier 2023

Bonsoir à toutes et à tous! Nous sommes rentré.es aujourd’hui, avec la nouvelle lune, dans le vent du Porteur de Feu.

Si vous avez manqué mon entrevue à ce propos avec Nathalie Limauge, je vous publierai le lien vers la vidéo sous peu!

En attendant, voici un petit aperçu: ici

Les chemins de la guérison

« Le jour où tu es né, est le jour où le Saint, béni soit-Il, a décidé que le monde ne pouvait pas continuer d’exister sans toi »

(Paroles attribuées à R. Nachman de Bréslév), cité par Georges Lahy dans son épistole 85

Toutes choses sont liées, disait le Grand Chef Seattle. Humain, animaux, forces de la Nature… Suivre les lois naturelles qui nous régissent, c’est (re)trouver notre juste place dans ce monde, dans nos relations à nous-mêmes et aux autres.  C’est se reconnecter avec la joie d’Être et recouvrer l’Esprit.

Et l’Esprit croît avec l’usage. Quand notre connexion corps-esprit est rétablie, la guérison est possible sur tous les plans: physique, émotionnel, mental et spirituel.

La Roue de Médecine est une voie chamanique et philosophique qui nous permet de remonter à la Source. C’est un chemin spirituel basé sur l’observation de la Nature . Cette Nature en qui résident des réponses à nos questions fondamentales:

Qui suis-je?
D’où viens-je?
Où vais-je?
Quel sens donner à ma vie, à mes épreuves?

Entrez voir…

 

illustratrice: Matsheshu : Aquarelliste et Designer chimérique

Copyright: Nadeije Athlan, tous droits réservés, 2020

Citation

SOUS LE VENT DU…

Chaque mois, à la nouvelle lune, le vent change. Chaque vent (il y en a huit) a sa propre influence et peut nous bousculer dans nos vies. Comprendre cette influence nous permet de mieux accepter ce qui nous arrive et faire la différence entre ce qui nous appartient et ce qui est extérieur à nous. Plus

Nouvelle lune du Printemps

Bon matin…nous voici dans une nouvelle lune avec notre nouveau vent: Le Rêveur.

Je vous reviens avec un article pour tous d’ici peu…

Du nouveau!

bonjour à toutes et à tous! Tout d’abord un rappel que demain, mardi le 21 mars, à 9h , heure du Québec, Nathalie Limauge et moi seront en ligne sur sa chaîne pour parler du nouveau vent. Joignez-vous à nous « live » ou en reprise; Voici le lien: https://www.youtube.com/watch?v=3qDtqGzJBjU

Et (roulement de tambour!), le nouveau site de Roue de Médecine est en ligne! Professionnel avec une navigation claire et aisée…je naviguerai entre les deux sites quelques temps. Allez y jeter un coup d’oeil: https://rouedemedecine.ca/

Le mauvais temps a entraîné l’annulation du rituel de l’équinoxe de dimanche. C’est remis au dimanche 2 avril 13h. Il faut toujours réserver sa place. Plus d’info: ici

Pleine lune de mars 2023

Bonjour tout le monde! Désolée pour le retard…mais je viens de publier notre pleine lune qui est entrée hier: Je Suis Responsable. Elle va accompagner le vent du Guerrier pendant les deux prochaines semaines. L’invitation est lancée: comment être un guerrier, une guerrière, responsable?

Vous pouvez lire la lune: ici

La neuvième lune : Je Suis Responsable

je suis responsable
je suis responsable

C’est le 7 mars 2023 que commence notre neuvième lune: je suis responsable.

Grâce aux limites développées en septième lune et à l’éveil de la conscience de la huitième, nous voilà enfin prêt(e)s à devenir responsable.
Je sais maintenant que j’ai des limites, et que l’autre en a aussi. J’ai pu prendre conscience de ce que cela me fait quand je ne respecte pas mes limites ou que quelqu’un d’autre les transgresse. Je peux donc comprendre l’empathie, c’est à dire la capacité que nous avons de nous mettre à la place de l’autre et d’éprouver ce que l’autre pourrait ressentir.
Sur ces bases solides, je suis mieux à même d’être « capable de répondre »: response-able.

En dehors de toute notion de faute, la responsabilité nous amène à l’expérience puis à la maturité. Elle nous permettra d’anticiper des conséquences possibles et de prendre des risques (ou des chances) plus calculées. Elle nous montrera la cause de l’effet et nous apprendra comment gérer des conséquences; pour peu que nos parents nous aient accompagné dans cette démarche, nous n’aurons pas peur de faire face à nos erreurs, nos manques, nos failles.
Par exemple, si je me suis chicanée avec une amie, c’est le moment de comprendre comment mieux communiquer, comment réparer une relation, comment gérer un conflit.
Si j’ai pris quelque chose qui ne m’appartenait pas, c’est le moment d’apprendre à demander les choses plutôt que de les prendre; et le moment d’apprendre à rendre ce que j’ai pris ou apprendre à attendre et planifier pour obtenir ce que je veux.
Si j’ai cassé quelque chose, c’est le moment d’apprivoiser ma prise de responsabilité (c’est bien moi qui ait cassé la chose) et d’offrir la réparation,le remplacement ou l’échange de cette chose.
Si mes parents ont pu me guider sans jugement dans cette épopée, alors je peux, en tant qu’adulte prendre mes responsabilités sans avoir peur du blâme ou du jugement; sans auto-violence ni culpabilité. Car prendre responsabilité est la plus sûre recette pour ne plus se sentir coupable. Je peux prendre en mains les conséquences de mes actes, je peux les reconnaître, avouer mes erreurs et demander pardon ce qui augmente mon niveau de conscience. Je peux répondre adéquatement et trouver des solutions. Ainsi je peux vivre sereinement, prendre des risques et être plus intime et plus vrai(e).

Dans la vision autochtone, un cercle de justice n’est possible que quand une personne avoue ce qu’elle a fait et travaille avec sa communauté à réparer cet acte. Ainsi, le cercle de justice ne s’étend pas sur les raisons entourant le crime et ne cherche aucune justification aux gestes posés. Il n’y a pas de circonstances atténuantes non plus. Il y a un acte, une personne personne responsable et une ou plusieurs personnes lésées.
Tout ce monde-là se réunit ensemble et doit trouver ce qui est approprié comme réparation. Dans les cas les plus grave, l’exil s’appliquait. La personne fautive était isolée pendant un certain temps et n’avait que la visite occasionnelle d’un.e aîné.e du village. La solitude forcée, l’isolement, le manque de distraction, favorisait l’introspection et la prise de conscience de notre responsabilité. Il nous fallait bien reconnaître que sans notre communauté la vie était vide de sens. Alors pouvait renaître le désir de la réintégrer et de faire ce qu’il fallait pour réparer nos crimes, nos écarts, et les blessures que nous avions infligées.
Et c’est bien cette partie là que nous voyons le moins dans nos cours de justice moderne: pas d’aveux, pas d’empathie et aucune réparation faite aux victimes…seulement une punition si l’accusé est reconnu coupable par d’autres.

Comment prendre ses responsabilités sans culpabilité?
Il faut apprendre à réparer.
Comment reconnaître nos failles en tant qu’humain plutôt que de les cacher ?
Il nous faut reconnaître notre humanité et arrêter de vouloir tant préserver notre image de nous-mêmes. L’humilité devient essentielle.
Comment faire amende honorable et réparer les conséquences de nos actes ?
Il nous faudra écouter l’autre et voir ensemble ce qui serait réparateur : remplacement, excuses publiques, rituel de réparation, compensation etc.
Comment apprendre des conséquences pour éviter les répétitions inutiles ?
L’introspection que nous développons à l’Ouest, où se situe la 9ième lune, est de mise. Une bonne introspection se situe à mi-chemin entre la bienveillance (sans complaisance) et la rigueur, pour éviter les justifications sans prise de responsabilité (la fameuse « stacose »: c’t à cause de ci, c’t à cause de ça…).

Tout cela demande courage, humilité et humanité.
Apprenez à « répondre » aux évènements de la vie. Vous aurez moins peur d’agir. Laissez votre conscience, votre Soi supérieur vous guider. Ne vous mettez pas l’abri de vos responsabilités par peur de votre propre jugement sur vous-même ou de celui d’autrui. Même si vous croyez qu’un acte ou une parole ne peut être totalement réparé, vous avez le devoir de, au moins, l’entreprendre…

C’est l’intégrité morale et une certaine noblesse de coeur et d’âme que vous trouverez sur ce chemin.
Et une paix intérieure.

Crédit Photo: Carole Poirier

Célébration du printemps

Bonjour à toutes et à tous! Malgré les tempêtes de neige, la saison tourne et nous célébrerons bientôt l’équinoxe de printemps. Les journées s’allongent, le soleil est plus chaud, et la sève monte dans les arbres, les animaux et les gens! sentez-vous cette petite excitation, ce je-ne-sais-quoi d’impatience, voire d’irritabilité qui vous traverse? Cette envie de renouveau, d’inspiration, de créativité et de changement? La libido qui se réveille peut-être…C’est la vie qui reprend son mouvement, la glace qui nous a tenu immobile qui dégèle, l’eau qui reprend vie, enfin! Si vous êtes en Estrie et que vous avez envie de venir célébrer avec nous, vous pouvez réserver votre place dès maintenant…plus d’info: ici

Préparez déjà votre agenda si vous avez envie de nous rejoindre en live pour l’annonce du nouveau vent. Nous serons en discussion, Nathalie Limauge et moi, sur sa plateforme: mardi le 21 mars, 9h du matin (heure du Québec) pour une petite demi-heure. Ce lien servira aussi pour la rediffusion si vous ne pouvez pas être là : https://www.youtube.com/watch?v=3qDtqGzJBjU

Et Nathalie Limauge reviendra en en Estrie en septembre 2023, du 8 au 11, pour nous reconnecter avec le merveilleux à travers l’alchimie végétale. Le programme: les élixirs floraux les 8 et 9 septembre, une journée sur le mercure alchimique et l’esprit du vin le 10 septembre et une journée présage et interprétation de rêves que nous co-animerons ensemble le 11 septembre. les détails suivront sous peu!

En vous souhaitant une belle semaine! (et demain c’est la pleine lune…je la publierai ce soir ou demain matin!)

crédit photo: Cèdric Athlan

Pleine lune de février 2023

Bonsoir à toutes et à tous…nous voici dans l’énergie de la pleine lune de février, celle qui, dans la Kabbale qu’enseigne Georges Lahy, s’appelle Le Nouvel An des arbres. La lumière est plus présente et la sève tranquillement remonte…oui vraiment, la saison tourne, même s’il nous reste encore plusieurs semaines d’hiver. L’espoir renaît. L’obscurité diminue. C’est un moment propice pour nous concentrer sur ce que nous voulons voir grandir en nous, fleurir et porter fruit.

Cette année, la pleine lune qui coïncide avec ceux et celles qui suivent mes cycles de lune est: J’ai Une Conscience.Vous pouvez lire cette lune: ici

Bonne lecture!

La huitième lune: j’ai une conscience

J'ai une conscience

Le 5 février 2023
Cette Lune s’appelle : j’ai une conscience.
Après avoir exploré et définit nos limites personnelles, nous sommes capable de développer notre conscience. Nous avons d’abord découvert notre conscience corporelle pendant toute ces années. Comprendre la faim, la soif,la fatigue, l’inconfort, le plaisir, le goût. Nos limites physiques: où est-ce que mon corps s’arrête? Jusqu’où puis-je courir?
Et si mes limites ont été relativement respectée (voir la septième lune), je peux commencer à accéder à ma conscience.

Être conscient veut dire être réveillé. Cela implique donc de n’être point endormi(e). C’est de voir la réalité comme elle se présente et non pas comme nous voudrions qu’elle soit. C’est d’être éveillé(e) à mes besoins, à mes désirs et de reconnaître la différence entre les deux. C’est de trouver les moyens de répondre à mes besoins et parfois aussi de faire de mes désirs des projets réalisables. C’est comprendre et accepter que les autres ont une existence qui leur est propre, qu’ils existent en dehors de mes besoins et de mes désirs. Ils ne vivent pas que pour me faire plaisir ou combler mes besoins.
Et moi non plus, je ne suis pas venue au monde juste pour faire plaisir aux autres. J’ai mon propre chemin de vie à explorer.

Être réveillé c’est ne plus s’empêtrer dans les illusions dont nous sommes constamment bombardés. La crise économique,la crise environnementale,la retraite, la peur de la maladie, notre poids-santé, l’exercice physique, l’argent (surtout le manque!) etc… Tout ce que Don Miguel Ruiz (voir son livre : Les quatre accords Toltèques) appelle le Mitote: le rêve malsain de la planète qui nous entraîne dans un tourbillon de peurs qui nous éloigne de notre Soi lumineux et spirituel.
Quand nous sommes pris dans ce tourbillon il est difficile de se réveiller au fait que tout cela n’est qu’une distraction qui nous emmure dans ce que nous croyons être réel et qui ne l’est pas vraiment.
La culpabilité et le désir incessant de réécrire l’histoire (vous savez, quand nous passons du temps à refaire les événements dans notre tête en nous disant comment nous aurions dû faire…)

Il faut donc s’éveiller et ne plus se laisser entraîner…(je sais c’est difficile, et puis c’est dur, et puis c’est vraiment pas facile etc .)

Parfois nous ne nous réveillons que pour mieux nous rendormir.

Nous essayons encore et ce monde réel nous paraît étranger.
Nous pratiquons notre éveil.
Et puis un jour cela devient difficile de nous rendormir. Le moule ne fonctionne plus pour nous. Impossible de retourner dans la matrice.

Avoir une conscience c’est comprendre qu’il y a des actes qui sont bien et d’autres qui sont mauvais. Et en réalité ce n’est pas toujours aisé de faire la différence.
Qu’est ce qui est Mal ?
Qu’est ce que l’on m’a inculqué concernant ce qui est mal?
Est-ce que l’on appelle le mal est toujours mal?

Qu’est-ce qui est Bien?
Une bonne intention qui tourne mal, est-ce encore bien?

La Kabbale nous offre un regard intéressant. Ce n’est pas l’acte en lui-même qu’il faut regarder mais bien ce qu’il engendre.
Ainsi il y aurait de bons engendrements, et de mauvais engendrements.

La personne elle-même n’est pas jugée. Mais chacun d’entre nous qui veut développer sa conscience doit regarder ses engendrements.
Avoir une conscience c’est prendre responsabilité, admettre et corriger nos erreurs et réparer nos pots cassés, partout où cela est possible.

Il nous faut trouver les chemins qui engendre plus de vie, plus d’énergie, plus d’Avenir. La recherche est celle du Juste (juste assez, par exemple) et du Beau (la voix de la Beauté est une voie sûre vers l’Esprit).

Je crois profondément que le développement de la conscience finit par rendre difficile, voire impossible, pour nous, de faire du mal ou de faire mal. Cela ne nous protège pas des erreurs, qui font vraiment partie de la vie et de l’apprentissage. Mais la conscience nous permet de ne pas persévérer dans nos erreurs, de ne pas agrandir nos failles et de nous détendre dans le fait d’être humain.e. Une conscience juste nous tient loin des pièges du perfectionnisme et de la tentation d’omnipotence.

Avoir une conscience, c’est avoir de l’empathie pour moi-même et ne plus tolérer les choses et les gens qui me font souffrir.
Avoir une conscience, c’est avoir de l’empathie pour l’autre et faire de mon mieux pour ne pas blesser l’autre délibérément.
Avoir une conscience, c’est avoir de l’empathie pour le monde qui m’entoure et faire de mon mieux pour l’enrichir, le protéger et le garder en état pour les générations futures.
Avoir une conscience c’est comprendre que tout ce qui m’entoure est un miroir. Que tous ceux et celles qui m’entourent sont aussi un miroir. Et que je fais de même pour elles et eux.
Être conscient c’est pouvoir faire tout cela naturellement.

Voici le regard de Khalil Gibran sur ce sujet:

Du bien en vous je peux vous parler mais non du mal.
Car qu’est-ce que le mal, sinon le bien torturé par sa faim et sa soif?
En vérité, le bien ira jusqu’à fouiller le fond ténébreux des cavernes s’il faut calmer sa faim;
Et s’il faut étancher sa soif, il ira jusqu’à boire dans l’eau qui croupit au fond d’une mare.

Vous êtes bon lorsque vous ne faites qu’un avec vous-même,
Sinon, vous n’êtes pas mauvais pour autant.

(…)

Le reste de ce texte est vraiment très beau, je vous le suggère fortement.

Avoir une conscience est ce que vous pouvez faire pour devenir,être et demeurer conscient(e). Bon travail!

Pleine Lune de Janvier 2023

Bonjour à toutes et à tous…c’est grâce à la vigilance d’un de mes lecteurs avertis, que j’ai su que j’avais oublié de publier la pleine lune de début janvier…bon, je vais mettre ça sur le compte de mon cerveau qui oublie…je l’avais fait dans ma tête mais pas dans le monde réel. Je me rattrape donc, et voici le lien vers la lune qui a commencé le 6 janvier, à l’épiphanie! Il n’est jamais trop tard pour réparer ses erreurs et bien faire…

Lire la lune: https://rouedemedecine.wordpress.com/2023/01/06/la-septieme-lune/

La septième lune : j’ai des limites

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Rappel: ce texte est protégé par des droits d’auteur. Je vous remercie de bien spécifier la référence si vous le republiez ailleurs, en tout ou en partie.

Le vendredi 6 janvier 2023, avec l’épiphanie, nous entrons dans notre septième lune: j’ai des limites !

En ces temps troubles, il devient particulièrement important de ressentir nos limites, de les affirmer, de les défendre. Mettre de bonnes limites est la marque de l’adulte mature, capable, réfléchi.

Au fur et à mesure que l’enfant prend conscience de son corps, des ses habiletés motrices, sociales ou intellectuelles, il-elle découvre aussi ses limites. Elles déterminent son espace vital personnel, ses capacités réelles, ses besoins et révèlent ses vulnérabilités, ses sensibilités et ses failles. Telle enfant cours plus vite, telle autre dessine moins bien que lui.
C’est l’âge de la raison et de la comparaison et donc le moment où commence la pression sociale: performance, conformité, compétitivité, collaboration etc.
L’enfant se compare et est comparé. Comparé à ses frères et soeurs ou ses camarades de classe, il lui faut maintenant apprendre ce qui lui plaît,ce qui est bon pour lui ou elle et jusqu’où on peut aller sans s’attirer les foudres des conventions, des attentes, de la pression du groupe.
L’apprentissage des limites est essentielle au bon développement d’une personne et si certaines limites sont culturelles, cultuelles ou sociales, certaines sont tout à fait personnelles. Les limites de notre corps, de notre intimité, le besoin d’un espace personnel et réservé en font partie. L’enfant partage des moments secrets (et sacré) avec des ami(e)s par exemple, loin du regard des parents ou des adultes; ou bien seule avec elle-même dans un jeu imaginaire qu’elle ne partagera peut-être pas. Le monde intérieur se développe et avec lui, la nécessité d’en garder une partie pour soi. C’est le jardin secret, que parfois les parents ont du mal à respecter. Certains tolèrent mal cet espace où ils ne peuvent pénétrer…ils ont à apprendre à laisser, tranquillement, ‘leurs’ enfants grandir en dehors d’eux.

L’enfant de cet âge a besoin que l’on respecte ses limites, que ces frontières établies ne soient pas franchies.
Cela lui permettra ainsi de mieux se connaître et surtout de mieux se défendre et ainsi se sentir en sécurité.
Malheureusement, il est rare que l’enfant soit respecté(e) dans ses limites.
Les adultes trouvent dérangeant qu’un enfant refuse de faire une tâche, n’obéisse pas à une instruction, n’embrasse pas sa tante, ne veuille pas parler de sa journée, ne reste pas assis sur sa chaise, ait faim en dehors des repas ou envie de faire pipi maintenant alors que nous venons de prendre la route…

Chaque fois que l’on force un enfant, car nous ne voulons pas faire l’effort d’obtenir sa collaboration par une compréhension des besoins ou des peurs sous-jacents à ses refus, ^par une discussion sans mensonge de notre part, l’enfant perd un peu plus de lui-même. L’enfant n’est pas dupe. Il a ses propres sensations et sait quand on lui ment, quand on veut le forcer sans raison car l’adulte veut avoir le dessus. Quand une situation trouble ne lui convient pas (je n’aime pas embrasser mon oncle, il est bizarre…), l’enfant ressent dans son corps l’incohérence, la coercition, le jugement des adultes, même quand elle ne sait pas l’expliquer.

Ne pas respecter les limites de l’enfant, c’est le briser petit à petit. Oh, il sera plus docile (peut-être), mais il ne saura plus qui il est; ce qui est bon pour lui, ce qui est contraire à ses sentiments.Il-elle aura de la difficulté à s’affirmer, à combler ses besoins, à s’autonomiser réellement, à suivre son chemin singulier. Elle sera plus conforme, sûrement, mais aura perdu de sa créativité, de son unicité. Il semblera respecter les règles mais à quel prix intérieur? Ils risqueront de simplement reproduire les comportements que l’on attend d’eux et d’elles avec une âme meurtrie…

Nos limites sont comme les pierres qui entourent le rond de feu: elles permettent de contenir les flammes mais aussi de les élever vers l’esprit. Ainsi nous trouvons ou retrouvons notre dignité, notre verticalité, notre grandeur.

Voyez comment vous répondez aux questions suivantes, prenez le temps de réfléchir. Peut-être que vous ne connaissez pas (bien) vos limites et donc qu’elles n’ont probablement pas été respectées quand vous étiez enfant…et qu’aujourd’hui encore vos limites peuvent être envahies, vos frontières non-respectées, votre être plus facilement blessé.es.

Savez-vous quand vous avez faim? Soif?
Répondez-vous rapidement au besoin d’uriner?
Respectez-vous vos limites corporelles? Émotionnelles? Mentales? Spirituelles?
Êtes-vous capable de refuser quelque chose (une invitation par exemple, ou une trop grosse charge de travail) sans vous sentir obligé(e) de justifier votre refus?
Vous sentez-vous facilement coupable?
Avez-vous peur du jugement des autres?
Craignez-vous la différence?
Êtes-vous capable de demander de l’aide quand vous en avez besoin ?
Savez-vous quand il faut demander de l’aide?
Êtes-vous capable de repousser les avances de quelqu’un qui ne vous plaît pas?
Savez-vous reconnaître l’envahissement? La manipulation? La coercition?
Êtes-vous capable de savoir qui vous plaît ? (et non pas vous préoccuper de à qui vous plaisez…)
Savez-vous quand c’est le temps pour vous de vous reposer ?
Connaissez-vous vos forces?
Reconnaissez-vous vos failles?
Y-a-t-ils des espaces créatifs dans vos vies?
Savez-vous ce que vous aimez?
Savez-vous garder un secret?
Êtes-vous capable de prendre soin de votre jardin secret?
Vous sentez-vous au contraire, obligé(e) de tout dire?
Ressentez-vous souvent de la confusion? de l’incertitude? de la difficulté à oser vous mettre en action?

et il y en aurait bien d’autres…

Crédit photo: Carole Poirier

Perspective 2023

Bonjour tout le monde! Si vous avez envie de voir une conversation entre Nathalie Limauge (de Roséor), et moi autour de l’année 2023, vous retrouverez l’entrevue vidéo, (une trentaine de minutes), ici: ttps://www.youtube.com/watch?v=QqcBXd42MQY

Nouvelle lune de décembre 2022

Bonjour à toutes et à tous.

Joyeuses fêtes à toutes et à tous!

Je suis désolée pour le retard de publication, mais une grosse tempête nous a frappé dans notre coin du Québec et nous avons manqué d’électricité pendant deux jours…c’est bon pour la résilience (il faisait 11 degré dans la maison!), pour réapprendre la valeur de l’eau, pour retrouver les soirées à la chandelles qui font qu’on a envie de se coucher à 19h, pour apprécier un bon duvet de plume et se souvenir à quel point nous sommes dépendant de l’électricité!

Mais pas un très bon moment pour écrire sur internet (il n’y en avait plus).

Alors voilà la raison de mon retard! Nous sommes entré.es dans le vent du Nomade, pour commencer notre année ça augure, euh, bien si vous savez naviguer les flots et vous adapter à ce qui se présente. Sinon, vous risquez d’être secoué.e! Vous pouvez en lire un peu plus: ici

Aussi, je sais que je ne suis plus sur Facebook ni sur les autres réseaux sociaux, grand bien m’en fasse. Mais je reste l’autrice de mes textes et cela me navre de savoir qu’ils se retrouvent sans citation sur d’autres pages. Je sais que c’est un peu le Far-West sur les réseaux sociaux, qu’il y a des gens qui cherchent du contenu à diffuser pour alimenter leur page et nourrir le Golem des réseaux. La moindre des choses est de respecter les auteurs. Je vous remercie d’avance que vous fassiez l’effort de me citer correctement.

Le soleil reprend sa course vers le haut, la lumière revient doucement. Je vous souhaite une bonne traversée pour cet hiver.

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